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Haïkus16/11/2018

Haïkus

Mercredi 21 novembre 2018  à  18 h 30

Dominique Chipot et Bruno Doucey

à l’occasion de la parution de l’anthologie poétique


Je ne peux le croire 

Fukushima

Nagasaki

Hiroshima

haïkus & tankas

  

 « En mars 2011, un séisme frappe le Japon, entraînant l’accident nucléaire de Fukushima. Pour le monde entier, l’histoire paraît alors se répéter. Chacun songe aux deux bombes atomiques qui ont été larguées sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945, catastrophe sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Nous savons quelle déflagration cela a provoquée dans la littérature occidentale. Mais que sait-on des poètes japonais qui écrivirent ces tragédies en lettres de cendre ? Près de cent vingt poètes répondent à cette interrogation, parmi lesquels Matsuo Atsuyuki, un des rescapés de Nagasaki, dont les haïkus ont bouleversé le Japon, ou Oyama Takami, figure majeure du tanka, qui s’éleva toute sa vie contre l’armement nucléaire. Poètes d’un jour ou écrivains confirmés, victimes ou simples témoins des désastres qui ont endeuillé leur pays, ces poètes japonais se frayent chemin parmi les décombres. » (Présentation de l’éditeur.)

 

Je ne peux le croire : Fukushima Nagasaki Hiroshima, haïkus & tankas ; anthologie établie par Dominique Chipot, préface d’Ysabelle Lacamp ; éditions Bruno Doucey, novembre 2018.

 

Dominique Chipot est un Lorrain spécialiste du haïku. Il se consacre principalement à l’étude et à l’enseignement de cette forme poétique brève et fulgurante, qui fut inventée au Japon au XVIIe siècle. Dans ce but, il organise des conférences, anime des ateliers d’écriture et rédige le mensuel Ploc ¡ la lettre du haïku. Par ailleurs, il écrit des poèmes et traduit des poètes. Aux éditions Bruno Doucey, il a publié en 2013 une anthologie des haïkus français de la guerre de 14-18 : En pleine figure.

Bruno Doucey a conçu diverses anthologies de poésie et a écrit sur l’enseignement de la poésie. Il a publié des récits et surtout des poèmes. Il a dirigé les éditions Seghers pendant huit ans, avant de créer, en 2010, la maison d’édition qui porte son nom.